Caractère Moi, Amanda Queen, ne suis pas :
Narcissique (même si je commence cette phrase par «moi» x'D), Admirable (je suis pas comme Mandela, je n'ai jamais rien fait d'aussi admirable. Tuer des êtres vivants, même surnaturels n'est pas admirable, loin de là...), Agréable, Aimable ou Amusante (je ne suis pas très bavarde, mais je sais tenir une conversation quand même), Approximative (j'aime le travail bien fait et avec minutie), Attachante (non!), Banale (si le fait d'être une solitaire et une meurtrière peut être qualifié de banal!), Captivante (je ne pense pas mais mon corps l'est, indépendamment de «moi» psychologiquement), Charmante (corps -> oui, «moi» -> non), Commune (bof!), Mignonne (demandez aux personnes que j'ai tué si je suis m i g n o n n e), Parfaite (l'opposé serait plus juste!), Phénoménale (Il est vraiment! Il est vraiment! Il est vraiment phénoménal nanana! *okjesors*), Coquette (je pense que c'est plus la flemme qu'autre chose), Douce (heu nan!), Remarquable (même remarque que pour Mandela).



Moi, Amanda Queen, je suis:

Caractérielle (très certainement), Convenable (je sais me tenir quand même!), Cortelle (oui!), Persévérante (ça c'est sûre) Disjonctée (très certainement), Douée (autocomplimentation, je suis douée pour la chasse c'est sur!), Drôle (si une blague par an c'est être drôle, alors je le suis), Efficace (plutôt ouais!),  Ennuyante (je parle pas trop donc un peu, je l'avoue!), Séduisante (tss, pas ma faute! Mais j'irai pas jusqu'a sexy!), Festive (yeeaah), Hardi, Honnête, Indépendante (associé à solitaire mais malheureusement il va me falloir travailler en équipe!), Valeureuse (courageuse mais surtout je fonce tête baissée), Sportive (course, combat et tire), Rapide.


Physique Pour me décrire je pourrais dire que je suis une grande et belle jeune femme, avec de longues jambes sveltes et de longs cheveux bruns. Que je suis taillée comme une mannequin et que j'ai une démarche élégante. Que j'ai de grands et beaux yeux bleus, des dents blanches à souhaits et qu'Évidemment tous le monde est à mes pieds.

Mais mon corps ne m'intéresse pas de cette angle de vue!

J'ai certes de longues jambes mais elles ne me servent pas à déambuler sur des talons hauts mais plutôt à courir longtemps sur de longues distances dans la forêt , à faire des sprints entre les arbres, à sauter sur des roches. Mon corps est effectivement svelte mais musclé, fait pour tirer à l'arc ou à la carabine, poursuivre loups ou autre. Mes cheveux sont longs mais sont presque toujours attachés en une queue de cheval. Mes formes ne servent qu'à me ralentir et à attirer des regards pervers.
Je porte en permanence une chaîne en argent autour de mon cou auquel pend une croix chrétienne. Je ne suis pas très croyante mais cela me permet de croire que quelque chose me protège lorsque je risque ma vie pour les autres.
Mais le plus important pour moi, la chose la plus importante, celle qui me définit est le tatouage d'un as de pique sur ma nuque, d'un noir de jais. Le symbole de l'utilité de ma présence sur Terre, un symbole qui se transmet de génération en génération et le fait que je suis la dernière branche de l'arbre rend la chose encore plus précieuse.
Je n'ai pour l'instant aucune blessure de guerre, j'ai seulement une fine cicatrice sous le menton que je me suis faite ou plutôt que mon père m'a fait en me jetant par terre pendant mon enfance.

Le surnaturel et toi ? J'ai connaissance du surnaturel depuis ma tendre enfance, grâce aux histoires que me contaient ma mère ou mon grand père. Je n'y croyais pas tellement mais le temps appris à prendre ces histoires au sérieux. Plus tard, je découvris que mon père s'intéressait tout particulièrement à ces phénomènes mystérieux. Ce n'était certes pas un chasseur mais il surveillait tout ce petit monde de la nuit avec une attention certaine. Il tenait un bestiaire, remplit par ses soins à partir des informations que lui divulguaient ses amis chasseurs. Maintenant, le surnaturel fait partis intégrante de ma vie, je suis une chasseuse donc rien de bien surprenant.






janvier 1993.

Deux grands yeux bleus s'ouvrirent, papillonnants un instant puis fixèrent un visage au dessus d'eux. Un visage doux et attendri, parsemé de minuscules tâches de rousseurs, le sourire aux lèvres ainsi que des yeux d'un bleu similaire pétillants malgré le voile de fatigue qui les couvraient. La femme ne voulait plus lâcher son premier enfant des yeux, elle était tellement fière du petit bout de chou qui se tenait dans ses bras. Mais elle du le lâcher pour que de larges bras lui retirent, des bras musclés et halés. Le bébé se trouva donc devant un nouveau visage, la mâchoire carré, de petits yeux gris plissés et les sourcils froncés. Ses yeux scrutaient le nouveau né en détails, passant de ses joues légèrement bouffies, à ses petites mains recroquevillées pour finir par son crâne lisse. Il souffla, énervé puis rendit le bébé à sa mère.

«Vous voulez appeler votre fille Amanda c'est ça?»

novembre 2007.

«Amanda! Amanda tu m'écoutes?»

Mon père me regardait avec ses yeux froids, les poings crispés. Il se dressait de toute sa hauteur devant moi, il faisait partis de ces gens immenses et intimidants. Entre ses mains se tenait un énorme livre, sur sa couverture de cuivre abîmée par le temps on pouvait lire son titre dorée: «Bestiaire». J'assistais à l'un des «cours» que mon père donnait à Cameron et moi. Cameron était le fils d'un ami à mon père lequel était destiné à être un futur chasseur. Il était plus grand et plus fort que moi, même du haut de ses 14 ans. Nous écoutions les histoires surnaturelles que contait mon père depuis l'âge de 10 ans. Cameron répondait toujours aux questions, comprenait tout du premier coup, mon père l'adorait pour ça, il le préférait même à sa propre fille c'est pour dire! Il n'arrêtait pas de répéter «Tu deviendra un grand chasseur comme ton père!», et moi j'étais derrière, dans l'ombre du «magnifique» Cameron. Heureusement, ce n'était pas un vantard, il avait toujours une moue gênée quand mon père le complimentait. Il essayait souvent de montrer à mon père que moi aussi j'avais progressé mais mon géniteur n'avait d'yeux que pour le garçon. C'est comme si mon père n'avait jamais eu d'enfant, je n'étais qu'un fardeau pour lui.

juin 2012.

«Relève toi! Recommence! »

Je me réveilla en sursaut, haletante, trempée de sueur dans le noir de ma chambre. La nuit était encore là, seul un rayon de lune venait éclairer mon visage apeuré. J'avais une fois de plus rêvé de mon défunt père. Ce rêve venait me hanter toute les nuits.

C'était le jour de notre première entraînement au combat, Cameron avait finis sa séance c'était donc à mon tour, je me retrouvais donc seule avec mon père. Il avait tracé un grand cercle dans le sable de la cour, le but était simple: un pied dehors et tu avais perdu. Âgée d'à peine 16 ans, il m'avait forcé à me battre jusqu'à ce que je m'évanouisse le corps en sang, la respiration hachée. J'avais du passer 3 jours à l'hopital, le cerveau embrumé par la dose de morphine. À partir de ce jour là, je n'avais plus revue mon père. Ma mère et moi avions déménagé à Los Angeles espérant apaiser nos tourments communs. Elle avait espéré que la douleur des souvenirs me passerait mais c'était pire. J'avais des crises de paniques et d'angoisses à répétition. Après avoir rendue visite à une dizaine de psy et thérapeutes, aucun diagnostic n'avait été donné. Ma mère, elle, pensait que résoudre le problème de la peur de la violence était la solution. Elle m'avait donc inscrite à plusieurs cours de boxe, karaté, etc. Cela me permettait d'évacuer ma peur et ma rage. Je m'entrainais dès que je pouvais s'était devenue comme drogue pour moi. Mon corps changeait, prenait des formes mais aussi des muscles.

Le temps était passé par là, je vivais à présent dans mon propre appartement dans la banlieue de LA. Ma mère avait elle aussi rejointe le tréfonds de la mort. Je payais comme je pouvais mes factures en faisant de petits boulot. Le temps qu'il me restait entre le travail et le sport était dédié à ma nouvelle «vocation», la photographie. Je me baladais tout le temps avec pour immortaliser des évènements, des paysages mais jamais d'humains. Je préférais ma solitude à leurs insupportables présences.

jour du changement de trajectoire de la lune.

«FLASH INFO. La lune a dévié de sa trajectoire depuis maintenant trois heures, cependant nous avons été informé que cette dernière a repris une tout autre trajectoire, elle continue de tourner autour de la terre mais elle est bien plus proche qu'elle ne l'a jamais été! »

Les passants affolés couraient en criant dans les rues Los Angeles. Les infos n'arrêtaient pas de passer en boucles leur flash spécial, des chercheurs étaient interviewés mais aucun d'eux n'avaient de théorie cohérente. Certaines personnes avaient déjà préparé leurs valises, courants vers leurs voitures de luxe. Pour aller où? Le phénomène n'était pas réservé aux Etats-Unis mais bien à la Terre entière. Où comptaient-ils se terrer pour échapper aux répercussions du rapprochement de la lune? C'était totalement idiot.
Personnellement, j'avais aussi préparé mes valises mais c'était déjà prévu, entre autre ce n'était pas pour fuir la métropole mais plutôt pour rejoindre ma ville natale. Ce fut donc une raison de plus pour moi de rentrer à la maison. Après avoir mis mes quelques affaires dans la voiture, je m'asseyais derrière le volant direction Beacon Hill.

février 2015.

«C'est partit!»

Je sentais son haleine fétide s'imprégner dans l'air, j'entendais ces mouvements maladroits et bruyants, je le voyais avec sa fourrure poisseuse comme une tâche au milieu du décors. Je détacha l'arc de mon épaule puis avec une délicatesse infinie pris une flèche de mon carquois et la cala dans l'angle de vue propice. Je tendis la corde à deux doigts, le «monstre» leva les oreilles un instant, aux aguets. Je n'attendis pas un instant de plus, la flèche fendit l'air dans un léger bruit et transperça la bête. Je courus entre les quelques buissons environnants et arriva au pieds du loup. Je détacha la flèche de son corps encore chaud, sortis un poignard puis l'acheva rapidement. Dans un souffle, il ferma les yeux et son corps perdit sa chaleur surnaturelle. Ce fut le premier d'une longue liste.



Prénom/pseudo : Louna alias Utopia
Age : un certain âge entre 0 et 100 ans x'D
Où as tu trouvé le forum ? PRD
Comment le trouves-tu ? Design magnifique, contexte et groupes super intéressants et membres qui ont l'air adorable ;-p
Ta fréquence de connexion : 6j/7j en normalement mais un peu moins pendant les vacances
Un dernier mot ? Hâte de commencer l'aventure!! <3
ps: ne suis pas fière de la description de mon caractère ://